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Née à Nice, France en 1982.
Kitsimi montre dès le plus jeune âge une vocation artistique, c’est donc tout naturellement qu’elle se dirige vers des études en arts plastiques à l’université Paul Valery Montpellier III ou elle obtient son Master.
En 2008, Kitsimi et son époux emménagent une première fois en Guadeloupe. Un an plus tard, ils réalisent un road trip de 3 mois à travers le Canada et les USA. Ils posent finalement leurs valises pour 2 ans dans la très belle ville de Montréal au Québec. En 2012, le couple emménage à San Diego, en Californie. Ils y resteront presque 5 ans.
En 2014, Kitsimi perd son unique parent, son père. La sculpture apparait alors comme un véritable mécanisme de défense de survie.
Les premières sculptures abordaient un aspect très personnel, de la souffrance et du deuil de l’artiste. Petit à petit, le personnage Damaged Goods est apparu.
“ Je me souviens encore parfaitement de la réalisation de la toute première Damaged Goods. Je regardais ma sculpture et quelque chose manquait. Je n’identifiais pas réellement jusqu’à ce que je fasse un trou à la place du coeur et décide d’y faire couler une longue larme de sang. C’est devenu réel et authentique à ce moment là.”
Damaged Goods est autant personnel qu’universel.
En 2016, Kitsimi revient en Guadeloupe. En 2017, les ouragans Irma et Maria créent de sévères dommages dans la caraïbe. Kitsimi participe alors à l’événement caritatif organisé par Kreol West Indies et révèle son travail artistique au public.
En 2018, Kitsimi et son époux deviennent parents. Cet évènement majeur dans la vie de l’artiste influence grandement son oeuvre.
Les oeuvres de Kitsimi questionnent la société et son fonctionnement, les êtres humains et leurs comportements destructeurs à l’égard d’eux-même, d’autrui et de leur environnement. L’artiste utilise une approche contemporaine et urbaine associée à une touche d’absurde. Car quoi de plus absurde que les êtres humains et la vie elle-même?
Le tissu a fait une entrée progressive dans les créations de l’artiste. Dans un premier temps associé au bois, il est devenu par la suite le matériau principal.
L’artiste s’interroge sur les questions féminines et décide alors de se réapproprier des supports catalogués comme féminins. La broderie, la couture, le patchwork, longtemps réservés aux femmes, voir parfois le seul possible médium de créativité, deviennent pour l’artiste les médiums parfaits pour parler de la condition des femmes.
En 2021, l’artiste participe au concours du Festival Cri de femmes et remporte le second prix avec une oeuvre intitulée Fragments, composée de 8 broderies de femmes ou objets concernant la vie des femmes, reliées entre elles. La même année elle participera à l’exposition collective J’expose à la Fondation Clément en Martinique.
Born in 1982 in Nice, France
Creative since an early age, Kitsimi naturally studied Visual Arts at University in Montpellier, resulting in the obtention of a Master Degree.
Kitsimi and her husband lived in Guadeloupe, French West Indies for a year in 2008. In 2009, They went on a 3 months road trip across Canada and USA. They moved in the Beautiful city of Montreal, QC and stayed 2 years. They moved once again in 2012, to San Diego California.
In 2014, Kitsimi’s father, her only parent died. Sculpture appears as the only way to cope
At first her sculptures were very personal and emotional. Grief , sadness and mourning were a main subject. Then, step by step the Damaged Goods character came to life.
I recall the exact moment of the Damaged Goods birth. I was looking at my sculpture and something was missing. I couldn’t quite figure it out until I placed a tiny hole in its heart place and added a long blood drop. It became real and authentic all of the sudden.
Damaged Goods character is as personal and universal as it can be.
In 2016, Kitsimi moved back in Guadeloupe. In 2017 Hurricanes Irma and Maria severely impacted the Caribbean zone. Kreol West Indies decided to organize a art charity fundraiser for the benefit of the hurricanes victims. Kitsimi participated at this event and show her art to the public for the very first time.
In 2018, the couple welcomed a baby boy. This major life event greatly impacts her practice and art.
Kitsimi’s work questions society and humans. How destruction is so present toward ourself, others and even our environment.
Kitsimi’s works is at the crossroads between urban art, contemporary art with a touch of absurdity. Because what’s more absurd than human beings and life itself ?
Fabrics progressively became part of her work. At first fabrics were just a small part of her art and then it become the main material.
The artist questions feminine issues and decide to reclaim materials mainly considered as feminine. Embroidery, sewing, patchwork, reserved for women for a long time. Sometimes, even the only possibles mediums of creativity for women. Kitsimi find it the perfect medium to talk about women condition.
In 2021, Kitsimi is a participant in Festival Cri de femmes contest and won 2nd place with her piece Fragments. Fragments is 8 embroderies, linked together about women or object in women life. The same year, Kitsimi is part of a collective exhibition curated by Thierry Alet, J’expose , at the Fondation Clément in Martinique.